Automatiser mon workflow de contenu a été l'un des meilleurs leviers pour dégager du temps créatif. Pendant longtemps, je me suis débattue entre idées, brouillons dispersés et tâches répétitives : publier sur plusieurs canaux, mettre à jour un calendrier éditorial, convertir un article en post LinkedIn... Tout cela me volait de l'énergie. Aujourd'hui, j'utilise Zapier et Notion pour orchestrer la plupart de ces étapes — sans écrire une seule ligne de code. Dans cet article, je partage comment j'ai mis en place ces automatisations, les recettes concrètes que j'utilise et les erreurs à éviter.
Pourquoi Zapier + Notion ?
Notion est devenu mon hub principal : bases de données pour le calendrier éditorial, fiches d'articles, checklist de publication, etc. Mais Notion n'est pas une usine à triggers. C'est là que Zapier entre en jeu : il agit comme un « chef d'orchestre » entre Notion et tout l'écosystème (Gmail, Twitter/X, Buffer, Google Drive, Slack, Typeform, Airtable...).
Les avantages que j'apprécie :
Architecture simple de mon workflow
Dans mon approche, Notion contient la source de vérité (une base « Articles »). Chaque enregistrement comprend : titre, statut, tags, date de publication, contenu brut (ou lien vers Google Docs), images et checklist. Zapier surveille les changements de statut et déclenche des actions (préparation de post, upload d'images, envoi de rappel, création d'une tâche dans Trello/Asana...).
| Trigger (Notion) | Action(s) via Zapier | Exemple |
|---|---|---|
| Statut = "Prêt à publier" | Créer un brouillon sur Buffer / envoyer un message Slack | Programmer posts réseaux sociaux + notifier l'équipe |
| Nouvel article ajouté | Créer dossier Google Drive, générer checklist | Organisation automatique des assets |
| Statut = "Publié" | Archiver, envoyer email à la liste, mettre à jour base | Newsletter automatique + tracking |
Recettes concrètes sans coder
Voici des zaps que j'ai créés et que je recommande de tester. Pour chacun, la logique est la même : Notion comme source, Zapier comme déclencheur / routeur, et un ou plusieurs services cibles.
Exemple pas à pas : programmer un post social depuis Notion
Je détaille la configuration d’un Zap simple :
Avec cette séquence, dès que je marque un article comme prêt, le post social est en brouillon dans Buffer et mon équipe est informée. J'apprécie particulièrement le step Formatter : il évite d'aller retravailler la mise en forme dans Buffer.
Bonnes pratiques et pièges à éviter
Automatiser, c'est bien, mais mal automatiser peut coûter cher en image et en temps. Voici ce que j'ai appris :
Suivi et optimisation
Automatiser, c'est aussi mesurer. Je relie mes zaps à des outils d'analyse : UTM dans les liens, insertion de tags pour suivre la provenance, et création automatique d'entrées dans une base Notion "Performance". Ainsi je peux répondre aux questions :
J'ai d'ailleurs créé une vue dans Notion qui filtre les articles publiés sur les 30 derniers jours et affiche les metrics (visites, partages, conversion). Zapier alimente automatiquement ces champs quand les données sont disponibles.
Quand penser à aller plus loin (ou passer au code)
Zapier est puissant, mais il a des limites : complexité des transformations, quotas, coût si vous multipliez les zaps. Si vous travaillez à grande échelle (centaines d'articles, volumes élevés), envisagez :
Pour ma part, j'ai atteint un bon compromis : la majorité des tâches courantes reste sur Zapier + Notion ; les cas très spécifiques sont externalisés ou gérés ponctuellement par des micro-scripts.
Ressources et templates
Pour vous lancer, voici des ressources pratiques :
Si vous voulez, je peux partager le modèle Notion que j'utilise (adapté pour les freelances et petites équipes) et une capture de mes zaps les plus utiles. Dites-moi quel canal vous préférez et je vous envoie tout cela.